Liste des Sites ou Monuments ".$_GET['tags']; ?>


Allées de Morlaàs

Inaugurées en 1801, par le maire Jean-Baptiste d'Espalungue, les allées tirent leur nom du chemin qui conduisait à Morlaàs, capitale du Béarn du Xème au XIIIème siècle. Le double alignement de chênes du pays fut planté en 1775.

Ateliers Courrèges

Né à Pau et formé à l'École des Ponts-et-Chaussées, le couturier André Courrèges collabore durant la première partie de sa vie avec le père d'Éric Larribau. Il se tourne naturellement vers ce dernier, en 1970, lorsqu'il ambitionne d'installer des ateliers de fabrication route de Morlaàs.

Avenue du Stade-Nautique

Donnant sur les Pyrénées, l'avenue du Stade Nautique s'inscrit dans le prolongement du boulevard des Pyrénées. Telle qu'imaginée à la fin du XIXème siècle par l'ingénieur Alphand, cette promenade devait d’ailleurs s'étendre jusque là. La construction d'élégantes villas chamboulera le grand projet visionnaire...

Bains orientaux

La cour du n°15 rue d'Orléans intrigue par ses airs orientaux au cœur de la cité paloise. Cet ancien établissement de bains du XIXème siècle témoigne de la mise en œuvre d'une politique hygiéniste, à la croisée des chemins entre préoccupations de santé publique et soin du corps.

Banque de France

Le siège palois de la banque de France fait partie des derniers hôtels particuliers construits face aux Pyrénées, avant la création de l'actuel boulevard. Avant son acquisition par un richissime homme d'affaire américain, Franck Lawrance, l'imposante bâtisse appartenait au pasteur Schlumberger.

Bel Ordinaire

Sur le site des anciens abattoirs, la communauté d'agglomération Pau-Pyrénées a ouvert un espace culturel et artistique de référence dédié à l'art contemporain et aux musiques actuelles. Place aux expositions gratuites et aux concerts du jour  !

Bois-Louis et villa Tissié

Autrefois appelé «  Bois Louis  », ce parc planté de beaux arbres constituait la partie sud du domaine que les jésuites avaient acheté à Henri de Tisnès, en 1662, pour y établir les jardins potagers du Collège royal (aujourd'hui lycée Louis-Barthou). En 1808, Napoléon en fait don à la Ville.

Boulevard des Pyrénées

Dès son achèvement en 1899, le boulevard des Pyrénées s'est imposé comme un élément essentiel de l'urbanisme palois. Symbole du lien étroit qui unit la ville à son paysage, son histoire est aussi celle de la ville de villégiature dans la seconde moitié du XIXème siècle.

Castors

Le mouvement des Castors d' Aquitaine naît à Pessac en 1948. Dans un contexte de crise du logement, 150 volontaires font le choix d'une méthode originale  : l'autoconstruction collective pour accéder à la propriété de maisons individuelles. Cette initiative pionnière fera tâche d'huile et une loi sera promulguée, en 1952, pour officialiser la formule.

Chapelle de la Persévérance

Cette chapelle désacralisée est aujourd'hui une salle d'exposition mise à disposition pour les artistes amateurs. Elle a été construite à la fin du XIXème siècle à la place des anciennes écuries de l'hôtel particulier Beauregard.

Château de Franqueville

Campé sur le haut d'un coteau, profitant d'une vue imprenable sur les Pyrénées, le château de Franqueville offre un bel exemple de maison seigneuriale transformée en demeure d'agrément au XIXème siècle. C'est aussi le point de départ du chemin Henri IV qui rejoint Lourdes.

Château de Pau

Lieu de naissance d'Henri IV, le château de Pau est un des éléments fondateurs de la ville. Aujourd'hui musée et domaine national, il est l'expression de la rencontre du monument et de l'histoire, là où le mythe du « Bon roi Henri » s'incarne.

Château Idron

Ceinturé par deux puissantes terrasses alluviales, le village d'Idron occupe l'ancien lit du Gave. Tout laisse à penser que la «  domengeadure  » d'Idron, terre et maison nobles, a toujours occupé le même site, à quelques mètres de l'église.

Cimetière urbain

Se promener dans le cimetière de Pau semble a priori une idée saugrenue mais, sitôt la grille franchie, le visiteur est emporté par un souffle romantique. Compagnons d'armes de Wellington, maires de Pau, savants, artistes, le cimetière se révèle être un magnifique livre d'histoires à ciel ouvert.

Circuit Villégiature

Le point de vue grandiose, la présence du château natal d’Henri  IV, tout concourt à faire de Pau la porte d’entrée des Pyrénées  : au XIXème siècle, elle connaît un développement sans précédent à l'heure la ville de villégiature que la promenade le long du boulevard des Pyrénées vous donne à voir.

Cité Administrative

Initialement dévolus à l'implantation d'un hôpital, les terrains du quartier Dufau-Tourasse accueillent un ensemble d'édifices qui témoignent d'un ambitieux projet d'aménagement porté par le Conseil général.

Cité Paul-Doumer

Engagé dans la lutte contre le logement insalubre, l'Office public d'habitations à bon marché de Pau lance, en 1932, l'ambitieux programme de la cité Paul-Doumer dont la réalisation est confiée à l'architecte palois Henri Maussier-Dandelot.

Couvent des Réparatrices

La Chapelle des Réparatrices est transformée en auditorium du Conservatoire de musique et de danse lors de la campagne de restauration des années 2000. Désormais, la musique résonne et la création architecturale contemporaine dialogue avec l'héritage du couvent des sœurs à la robe grise.

Domaine de Béterette

Au cœur de la Vallée Heureuse, se dresse le domaine de Béterette. En 1940, il est racheté par une institution publique et converti en centre de post-cure sanatoriale, avant d'être transformé en centre de reconversion professionnelle en 1969. Aujourd'hui, l'avenir de Béterette est en suspens.

Dufau-Tourasse

L'ensemble Dufau-Tourasse est le plus important plan de logements collectifs réalisé à Pau dans les années 1960. Il apporte alors une réponse à la crise du logement qui sévit partout en France et s'inscrit dans le cadre des anciennes ZUP (Zones à urbaniser en priorité).

Église Notre-Dame

Édifice hybride, trahissant les marques de différentes campagnes de construction, l'église Notre-Dame de Pau est heureusement fédérée par un clocher-porche qui lui donne toute sa singularité et son caractère. Les vitraux et le parvis ont fait l'objet d'une ambitieuse restauration.

Église Saint Andrews

Franchir le seuil de l'église Saint-Andrew's équivaut à traverser la Manche tout en remontant dans le temps. Le visiteur étonné est immédiatement plongé dans l'ambiance religieuse de l'Angleterre puritaine du XIXème siècle. Mobilier, vitraux, décors, tout rappelle ici les riches heures de Pau, ville cosmopolite et foisonnante.

Église Saint-Julien

La conception des plans de l'édifice fut confiée à l'architecte Henry Challe qui imagina un bâtiment massif aux murs recouverts d'un enduit blanc. Mais l'originalité de Saint-Julien réside moins dans son architecture que dans l'homogénéité et la somptuosité de son riche et flamboyant décor.

Église Saint-Martin

L'église Saint-Martin marque le paysage urbain de son clocher unique. Le square qui l'entoure invite le promeneur à s'arrêter sur le boulevard des Pyrénées et à continuer par la découverte de cette église du XIXème siècle, aux décors intérieurs flamboyants.

Église Saint-Pierre

Édifiée en 1970 par André Remondet, qui signe l'ensemble du programme Dufau-Tourasse, l'église Saint-Pierre répond pleinement aux recommandations publiées, en 1945, dans les colonnes des Cahiers de l'art sacré  :  "Il faut qu'une église apparaisse spontanément comme un édifice religieux".

Fontaine du Broca

Dans les guides touristiques du XIXème siècle, cette petite fontaine est désignée sous le nom de «  bains romains  ». Si elle évoque davantage le style roman, cette construction est en réalité datée de 1784, comme en témoigne l'inscription portée à l'intérieur de la niche qui abrite le réservoir.

Forêt de Bastard

D'une superficie de 300 ha, la forêt de Bastard a été classée espace naturel sensible en 2006. Cette ancienne forêt royale fait aujourd'hui l'objet de soins attentifs. Interdite aux voitures et aux engins à moteur, elle attire les promeneurs qui redécouvrent une faune et une flore d'une grande richesse.

Funiculaire

En sortant de la gare, le voyageur lève les yeux sur l'imposante promenade du boulevard des Pyrénées. En face de lui, la petite rotonde du funiculaire laisse présager une montée facilitée au rythme lent du chassé-croisé des cabines...

Grand Hôtel

Inauguré en 1864, le Grand-Hôtel, premier palace palois, a reçu le gotha européen. Il est alors le cœur d'un nouveau quartier, dit «  des Anglais  », où les valétudinaires britanniques construisent pas moins de quatre temples protestants. Vieux navire abandonné, le Grand Hôtel retrouve aujourd'hui une seconde jeunesse.

Haras nationaux

Le haras de Gelos est l'un des berceaux du légendaire cheval anglo-arabe, sportif de haut niveau, courageux et endurant, au caractère bien trempé. Riche d'un intéressant patrimoine immobilier et d'un magnifique parc arboré de plus de 5 ha, il renferme également une précieuse collection de voitures hippomobiles.

Horizons Palois

«  La ville de Pau ouvre l'éventail d'azur des Pyrénées sur les coteaux du Gave aux villas fortunées  ». Cette citation de Francis Jammes, poète français au tournant du XXème siècle, résume bien l'essence même des Horizons Palois, qui font de Pau un balcon sur front de montagnes.

Hôtel Bayard

L'hôtel particulier, situé au 2 rue Henri IV, apparaît dès 1773 sur le plan de Claude Moisset ; il s'agit de l'hôtel particulier de Bayard, président du Parlement de Navarre. Depuis 1995, il abrite les l'Office de tourisme et le bureau des Congrès de Pau.

Hôtel Continental

Grand vaisseau hétéroclite qui n'échappe pas aux stéréotypes de l'architecture hôtelière du début du XXème siècle, le Continental répond, par ses impressionnantes proportions, à l'hôtel des Postes qui lui fait face.

Hôtel de Peyré dit « Hôtel Sully »

Cet hôtel particulier, situé juste en face de l'entrée principale du Château, est un parfait exemple d'architecture citadine d'aristocrates ou riches bourgeois du XVIIème siècle : son ostentatoire façade sur rue n'a d'égale que l'intimité du côté intérieur sur cour.

Hôtel du Département

Depuis 2001, l'hôtel du Département des Pyrénées-Atlantiques prend place au pied du quartier historique de Pau, en contre-bas de l'hôtel Gassion. Ses deux ailes de verre et de métal assurent la transition entre la ville basse et l'imposant promontoire choisi par Gaston Fébus pour implanter sa forteresse.

Hotel Gassion

L'ancien hôtel Gassion est un des héritages emblématiques de l'affirmation de Pau comme ville de villégiature au XIXème siècle. La façade sud ornée de colonnades et la singulière silhouette de cet imposant édifice sont à l'image de la grande modernité qui caractérisait ses équipements intérieurs lors de sa conception.

Immeuble Candilis

Érigé entre le boulevard des Pyrénées et l'avenue Léon-Say, l'immeuble d'habitation que signe Georges Candilis, en 1966, pour le compte de l'Office privé de logement familial perpétue, avec ses soixante-quinze appartements de luxe, la tradition du faste architectural née de la villégiature, aux abords du Palais d'hiver.

Jeu de paume et trinquet Beaumont

Acquis par la ville en 1877, le parc Beaumont attise la convoitise des riches sportsmen britanniques. Le maire, Henri Faisans, leur concède une parcelle sur laquelle un vélodrome et deux courts de tennis sur gazon, le dernier sport à la mode, et un jeu de paume apparaissent aussitôt.

Le Hédas

Discret et plein de charme, le quartier du Hédas se situe en contrebas de la ville. Son cadre verdoyant en fait une balade originale, du pied du château à la place d'Espagne. Sa morphologie et sa topographie, ainsi que ses qualités paysagères et patrimoniales, lui confèrent une identité singulière.

Lycée Louis Barthou

Les façades rythmées et quadrillées, caractéristiques d'un certain rationalisme moderne contrastent avec le bâti plus traditionnel en galets qui s'ouvre au sud. C'est en somme toute la complexité du lieu qui s'exprime dans ce dialogue entre le passé et le présent, du collège des Jésuites au lycée Barthou.

Maison Bernadotte

L'actuel musée Bernadotte investit la maison natale de ce soldat devenu roi de Suède. Sa façade en galets, briques et pierres de taille, avec ses galeries de bois donnant sur cours est caractéristique d'une maison modeste paloise du XVIIIème siècle.

Musée des Beaux-Arts

Le musée des Beaux-arts de Pau abrite une riche collection d’œuvres du XVème siècle à nos jours. Poussez les portes du sobre bâtiment et traversez les siècles en parcourant ses salles, à la rencontre d'artistes comme Deveria, Rubens ou André Lothe...

Notre-Dame du Bout-du-pont

En 1929, le curé de Jurançon, qui travaille depuis des années à la création d'une nouvelle paroisse dans le quartier du XIV juillet, se porte acquéreur de la chapelle du couvent des Ursulines pour la transférer sur l'autre rive du Gave.

Palais Beaumont

Le Palais Beaumont, centre des congrès, abrite aussi un casino. Héritage du passé de villégiature de Pau, ses deux campaniles dressés sur son toit sont les seuls éléments conservés du premier édifice construit en 1899, le Palais d'Hiver.

Palais de Justice

Installée trop à l'étroit dans le vétuste couvent des Cordeliers, la magistrature paloise demande de nouveaux locaux, spacieux et modernes. En 1850, l'architecte du département, Vincent Latapie, lui érige un Temple  !

Palais Sorrento

De sa tour à l'esprit médiéval, la villa Sorrento domine le paysage palois. Appelée poétiquement «  Castet de l'Array  » - «  château du rayon de soleil  » -, cette demeure aux qualités architecturales exceptionnelles bénéficie depuis 2014 d'une protection au titre des Monuments historiques.

Parc Lawrance

La villa Lawrance abrite le Cercle anglais ainsi que le musée de la Résistance et de la Déportation. A l'origine, elle était la villa de campagne de Pierre Schlumberger, dont la résidence en ville était située sur l'actuel boulevard des Pyrénées. Les deux seront rachetées par le riche américain Lawrance qui lui léguera son nom.

Parlement de Navarre

Récemment restauré, le Parlement de Navarre surplombe le nouvel Hôtel du département. Face aux Pyrénées, il incarne la dimension de Pau capitale politique. Son installation dans la cité d'Henri IV, décidée par Louis XIII, résonne comme l'hommage d'un fils à son père...

Pau Golf Club

Plus ancien golf d'Europe continentale, le Pau Golf Club a vu le jour en 1856, dans la plaine de Billère, aux abords du grand bois du parc du château, avec les Pyrénées en toile de fond. Son mobilier et ses objets de décoration viennent d'être inscrits à l'Inventaire.

Pavillon Cécil

La majorité des maisons bourgeoises construites autour de 1900 ne se démarquent guère d'un éclectisme de bon ton qui s'était profondément ancré dans les habitudes paloises. Pau n'est pas une ville Art nouveau, et seuls quelques éléments décoratifs épars, dont le pavillon Cécil, dérogent à la règle.

Pavillon des Arts

L'esplanade du funiculaire, dans le prolongement de la place Royale, est le toit-terrasse du Pavillon des Arts : il cultive le paradoxe d'être aussi monumental vu d'en bas, que discret vu d'en haut. Insolite, il synthétise les caractéristiques d'une certaine conception urbaine, celle des villes d'eaux, des beaux panoramas.

Place Clemenceau

La place Clemenceau est au cœur de la ville. Son vaste espace central très minéral est un carrefour qui distribue les déambulations possibles à travers tout le cœur historique. Le Palais des Pyrénées qui la borde au sud organise une perspective unique sur le pic du Gabizos et les montagnes...

Place de la Libération

La place de la Libération est composée d'un petit square, bordé de l'église Saint-Jacques, du Palais de Justice et de la plus ancienne imprimerie de la ville (1779). Son caractère solennel est renforcé par la présence du monument aux morts en hommage aux soldats de la guerre de 1870.

Place de la Monnaie

Située dans le quartier de la Basse-Ville, la place de la Monnaie tient son vocable de l'atelier monétaire installé en 1524 sous la protection du château, dans la tour liée à la défense de l'entrée sud de la ville. Elle est aujourd'hui le carrefour des routes de Bayonne et des vallées de Nay et d'Ossau.

Place de la République

Avant de se draper dans les voiles de la République, en 1897, la place des Écoles accueille les classes communales des garçons et l'Orphelinat de jeunes filles des sœurs de la Miséricorde. En 1927, les Halles s'installent sur la place. Le quartier est aujourd'hui en plein renouveau.

Place Gramont

Aménagée au XVIIIème siècle, la place Gramont est une des portes d'entrée principales de la ville de Pau depuis sa création. La noblesse des volumes et des proportions, les immeubles à arcades qui la bordent, font de cette réalisation fonctionnelle une place néanmoins monumentale.

Place Royale

La place Royale, créée en 1697, a été largement modifiée au fil du temps. Aujourd'hui, dominée au nord par l'Hôtel de ville, elle sert d'écrin à la statue d'Henri IV et offre au sud une ouverture sur le panorama vers les Pyrénées.

Place Verdun

La place de Verdun est une des plus grandes de Pau. Si actuellement elle est essentiellement un vaste parking en cœur de ville, traditionnellement, elle était le champ de foire dont l'installation, chaque année, des fêtes foraines semble être le souvenir...

Préfecture

Située en retrait de la rue du Maréchal-Joffre, la Préfecture offre une façade discrète mais néanmoins empreinte de solennité. Elle recèle un intérieur bien plus flamboyant, au décor emblématique du courant Art déco, qui s'ouvre aux curieux à l'occasion de visites guidées lors des Journées Européennes du Patrimoine.

Quartier du XIV-Juillet

Longtemps, le Gave forme la limite sud du territoire palois. Un fragile pont de bois, régulièrement emporté par le caprice des eaux, relie la ville aux communes voisines de Jurançon et Gelos. La construction, entre 1733 et 1739, d'un pont de pierre a donné naissance à un quartier populaire et vivant.

Rives du gave

Depuis le boulevard des Pyrénées, le regard du promeneur se porte irrésistiblement au loin, happé par la beauté fascinante des montagnes, cadré par l'épais feuillage des platanes qui s'élèvent de la basse-ville. En contre-bas, le Gave de Pau s'écoule, façonnant un écosystème original, les saligues.

Rue du Maréchal Joffre

Partant du château et reliant la place Clemenceau, la rue du Maréchal-Joffre, axe majeur du développement de la ville, offre au promeneur un voyage dans l'histoire de Pau qui se dévoile dans les détails. Elle a retrouvé aujourd’hui sa vocation piétonne et commerçante en cœur de ville.

Square Aragon

Bordant le boulevard des Pyrénées, le square Georges V et le boulevard d'Aragon sont une création majeure de la période de l'Entre-deux-guerres, reliant l'emblématique promenade au nouveau cœur de la ville qu'est la place Clémenceau.

Square Georges-Besson

L'actuel square Besson, caractérisé par son allée aux cèdres et séquoias séculaires, est l'héritage du parc de la villa voisine Beit-Rahat. Il porte de le nom de Georges Besson, ancien responsable des espaces verts de la ville et est désormais ouvert aux public. La maison accueille une association d'aide médicalisée.

Synagogue

Dès le début du XIXème siècle, une communauté juive est installée à Pau. Le cimetière israélite, aménagé en 1822, sur une parcelle étroite de la rue des Magnolias, en témoigne. Dès 1878, la construction d'une synagogue est envisagée.

Théâtre Saint-Louis et Hôtel de Ville

L'hôtel de ville a la particularité d'abriter en ses murs le théâtre Saint-Louis : le bâtiment est conçu au milieu du XIXème siècle pour être un lieu de spectacle, avant son rachat par la municipalité en 1876 qui lui confère sa vocation administrative actuelle.

Usine des Tramways

En 1899, la Société béarnaise des tramways urbains édifie un ensemble de bâtiments remarquables, entre l'Ousse et la voie ferrée. En 2003, propriétaire du site, la Communauté d'agglomération Pau-Pyrénées réhabilite le site : depuis, L'Usine des Tramways – Archives et Patrimoine abrite la mémoire en papiers, ouvrages et photos, de l'agglomération.

Villa Cadaval

L'hôtel de Cadaval est édifié par Jean Dartigaux, président du Tribunal de Pau, éleveur de chevaux de courses et un des pères fondateurs de l'hippodrome de Pau. Elle connut ses plus belles heures de 1830 à 1860 quand son propriétaire épousa Caroline de Saint-Cricq. C'est aujourd'hui le siège de la Caisse des Allocations Familiales.

Villa Hutton

Construite pour Richard Lalor Power, ancien maître d'équipage du Pau Hunt, la villa Bilhère, également connue sous le nom de villa Power ou villa Hutton, est restée dans la même famille pendant 92 ans, de 1857 à 1949. Grâce à son nouveau propriétaire, elle retrouve son lustre d'antan.

Villa Nitot

À Pau, les villas doivent être «  anglaises  », un cliché devenu par trop envahissant. La villa Nitot, offre l'occasion d'aller au-delà des idées reçues, au risque d'ébranler quelques certitudes. Elle donne toutes les clefs pour comprendre une architecture ô combien savante et tout sauf univoque.

Villa Ridgway

Dès le XIXème siècle, de nombreuses villas sont construites à Pau sous l'impulsion de l'importante communauté anglo-saxonne qui y séjourne durant l'hiver. La villa Ridgway figure parmi les plus intéressantes réalisations de cette époque. Elle abrite aujourd'hui des services municipaux.

Villa Saint-Basil's

La villa Saint-Basil's est la propriété de la ville de Pau depuis 1982. Elle a conservé intact le décor de ses pièces d'apparat au rez-de-chaussée qui vous plongent dans l'esprit de la villégiature. Elle cultive pourtant le paradoxe d'être d'une rare modernité, emblématique des années Art déco à Pau.


« Immeuble aux colonnes » Challe

Bénéficiant d'une implantation bien en vue sur le boulevard des Pyrénées, cet immeuble appelé par les Palois « Maison blanche » ou « immeuble aux colonnes », est imaginé par Henry Challe. Il affiche une grande modernité, caractéristique de l'époque Art déco à Pau.